Brickaville est connue pour son pont incontournable au-dessus des fleuves Rianala et Rongaronga. Son histoire est oubliée : Bricka ou 1947. Ou encore les acteurs du développement durable sur le plan local.

Brickaville ou l’histoire d’un ingénieur oublié

L’homme meurt, mais son œuvre reste. Saviez-vous à qui on doit le nom de Brickaville ? Pour tout le monde, c’est Brickaville, dernière escale avant Toamasina pour les chauffeurs de taxi-brousse ou les camions. On l’identifie par son fameux pont en fer multimodal. A une certaine époque de la TCE, on y croisait le train, les camions et les pousse-pousse, les piétons en même temps. C’était le spectacle du jour ! Ce pont a été fabriqué par l’ingénieur BRICKA, pendant la colonisation. Et le lieu-dit porte son nom.

Le Studio SIFAKA nous raconte cette histoire oubliée.

Véritable carrefour sur la route nationale 2, Brickaville fait le pont entre Antananarivo et Toamasina. Cette ville se reconnaît également comme étant le port des bateaux qui transportent des marchandises ou des passagers en provenance des localités bordant les fleuves Rianila et Rongaronga.

À un peu moins de 250 kilomètres d’Antananarivo, Brickaville, de par son pont qui figure souvent dans les cartes postales, est facile à repérer. Escales pour ceux et celles qui vont vers Manambato ou Ambila Lemaitso, cette ville est également une halte pour les routiers qui traversent la RN2 en direction de Tamatave, Fenerive-Est ou autre. L’histoire de Brickaville remonte à l’époque coloniale et s’apparente à ce fameux pont, qui lui se rattache à un certain Charles Bricka.

Brickaville ou la ville de Bricka

À l’époque coloniale, les Français ont principalement occupé deux grandes régions de la Grande Île, à savoir la côte Est et le Nord. C’est d’ailleurs en ce sens que beaucoup de localités de la partie Est de l’île ont des appellations francophones : Périnet, les Pangalanes, Foulpointe ou Brickaville. Pour mener à bien les travaux de construction des routes et des chemins de fer, notamment la TCE., le gouvernement dépêcha sur l’île un ingénieur français : Charles Bricka.

Débarquant au port de Toamasina, Charles Bricka s’est installé dans cette localité d’où il dirigera les travaux de construction du chemin de fer. C’est sur les rives du fleuve Rianila que s’est érigée la demeure de cet ingénieur français. N’ayant à l’époque aucune appellation, la localité sera baptisée la «Ville de Bricka » et se reconnaitra par le pont que l’ingénieur a construit.

Aujourd’hui un carrefour routier et fluvial

Avec le temps, Brickaville est devenu un véritable carrefour, autant routier que fluvial. Depuis que la ligne TCE n’est plus fonctionnelle, le petit port fluvial de Vohibinany est chaque jour le lieu de débarquement de marchandises et de passagers venant des localités éloignées de la route nationale à l’exemple d’Anivorano-Gare, Mizahamioraka, Ambatobe ou encore Andevoranto. C’est également le point de sortie pour ceux qui veulent rejoindre Ambila Lemaitso ou Manambato.

Lettre ouverte de ceux qui font progresser les choses à Brickaville

Le secteur de Brickaville est un endroit toujours en pleine effervescence. Voici la lettre ouverte de notre ami Harison EL Stéphanioensis. Avec ses amis sur place, ils nous redonnent une définition concrète de ce qu’est le développement durable. Car pour beaucoup de monde, ce terme désigne seulement une porte ouverte à des subventions sans actions concrètes sur le terrain, ni de contrôles.

Aire de Développement Durable by Harison EL Stéphanioensis lettre ouverte 12 octobre 2021

 
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Lettre ouverte de Harison EL Stéphanioensis avec Casimir Mahadali et 19 autres personnes concernées. Qu'est-ce que « Aire de Développement Durable » ?

Une lettre ou/verte :

Ce soir, à cette heure tardive, permettez-moi d'importuner avec mes longues phrases composant ce modeste partage...

Aire de Développement Durable... Qu'est-ce que cette notion ???

Répondons à cette question ultérieurement...

Oui ce soir je me contente de manifester ma joie et ma fierté d'appartenir à un naissant groupuscule, certes d'utopistes et d'idéalistes aux yeux de certains de nos proches et entourage, mais laquelle a, à mon sens, le mérite de se tenir à cœur cette noble perception d'une nature généreuse, nourricière, mais vieillissante voire tarissable qu'il vaille la peine de ménager et préserver...

Oui, notre groupe essaie de faire l'effort d'apprendre à se munir quotidiennement de cette veille comportementale sur l'auto restriction, car rappelons que "toute cette potentialité de la verdoyante Est malagasy que nous procure Mère-Nature, n'a pas été héritée de nos Razagna (ancêtres), mais plutôt empruntée à notre TARANAKA (générations futures)".

Oui, pour ce faire, les sacrifices et auto-interdictions sont à décupler, car l'avenir proche s'annonce malheureusement plus vulnérable et moins clément...

Au quotidien, nos gestes et pratiques doivent refléter cette réorientation audacieuse de mode de vie, de pensée, de réflexe et de fonctionnement. Le faire pas à pas et éviter de mettre brusquement la barre trop haute...

Dans notre jardin d'application à ciel ouvert quelque part dans le pays Brickavillois, à l'entrée de la plaine sucrière, nous essayons de prôner la pratique de la CUEILLETTE RAISONNÉE, comme ici sur les photos, profiter des opportunités multiples que procure LA RAVINALA ou FONTSY comme nous l'appelons ici localement, pour nos besoins en logistiques. Mais dans nos terrains, ne déforester (ou plutôt ne couper d'arbres ou des végétaux) que pour le strict nécessaire. C'est une pratique que nous, voisins, essayons de nous inculquer.

**Nous avons la pure conviction que par ces ambitions et pas celle de nos amis, proches, et dans notre réseau, on ne finira pas changer les choses. Nous n'espérons surtout pas garder l'exclusivité de cette volonté à bouleverser le cours de notre histoire locale par le changement contraignant de comportement. Gage impératif d'un lendemain qui chantera mieux pour nos enfants...Alors :

REJOIGNEZ-NOUS, FAISONS UNE TÂCHE D'HUILE

Préservons nos ressources,

Ne consommons que l'essentiel

AVANÇONS ENSEMBLE !

Stéphanioensis, ce mardi 20211012 à 23h25

Mais où est donc Brickaville à Madagascar ?

Brickaville est située sur la Côte Est de Madagascar, sur la RN2. Arrivé ici, vous n’êtes plus qu’à 50 kms environ de Toamasina, la Capitale économique et un des grands ports de Madagascar. Selon la saison et les aléas du trafic des camions, vous pourrez rejoindre votre destination finale Toamasina en 1 heure et demie ou 3 heures !

7 communes composent le district de Brickaville, à savoir, juste pour info selon Wikipedia : Brickaville, Ambalarondra, Ambinaninony, Ambohimanana, Ampasimbe, Andekaleka, Andovoranto, Anivorano Est, Anjahamana, Fanasana, Fetraomby, Lohariandava, Mahatsara, Maroseranana, Ranomafana Est, Razanaka et Vohitanivona. Ces communes sont subdivisées en 180 fokontany. Le tout sur une superficie de 5385 kms². Mais pour tous les touristes qui passent ici, Brickaville, c’est seulement son pont et le fleuve avec toutes ces embarcations chargées de marchandises de toutes sortes. A partir de là, vous pourrez choisir, selon votre projet de voyage de continuer votre route vers Manambato ou directement vers Foulpointe, destination préférée des Tananariviens. Ambilalemaitso, ancienne station balnéaire au temps du Train de l’Est offre une escale au calme au bord de l’Océan Indien et du Canal des Pangalanes. Vatomandry est aussi une bonne option touristique qui mérite le détour, au même titre que Andevoranto.

Avant la venue de l’ingénieur BRICKA, la localité portait l’appellation locale de Ampasimanolotra ou encore Vohibinany. Par la suite, la population de cette région a joué un grand rôle pendant les mouvements de révolte de mars 1947.

Brickaville : 2 minutes d’arrêt du Train Cote Est TCE

Pour ceux qui ont le temps ou qui voudront apprécier la lenteur d’un voyage en train pour voir les paysages, Madarail propose des départs à partir de Moramanga pour rejoindre Toamasina pour 10 000 Ariary. 3 voitures de 72 places sont à votre disposition. Il est recommandé de se renseigner et de réserver. Vous voyagerez accrochés aux trains de marchandises. A réserver pour les aventuriers en toute connaissance de cause. Vous êtes presque surs d’arriver avant les voitures selon les aléas du trafic.

Gare Brickaville en 1914


Sary nalaina vazaha iray antsoina hoe Edgard Imbert nandritra ny fandehanany train avy tany Toamasina niakatra Antananarivo,mbola machine à vapeur no nisy tamin'izany fotoana izany.
Tahirin-tsary : © Edgard Imbert mars 1914

Gare Brickaville en 1914 by ©Edgard Imbert mars 1914©
Gare Brickaville en 1914 by ©Edgard Imbert mars 1914©
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