Plantes médicinales : elles forment la pharmacopée malagasy, si dénigrée pendant la première période coloniale civilisatrice.
On a ainsi perdu une grande partie des connaissances et pratiques ancestrales. Aujourd’hui, les malagasy font la queue devant les dispensaires des ONG pour obtenir des médicaments périmés venants d’Europe ou ils achètent du « paracétamol » à la gargote du quartier, au moindre problème de santé.
Qu’on se le dise, la pharmacopée de Madagascar est en grand danger de disparition. Certains scientifiques se sont donnés comme mission de la réhabiliter : mais que peuvent-t-ils espérer quand les ONG ou autres associations importent des « médicaments » qu’ils distribuent gratuitement. Un enfant malagasy actuel n’est pas en capacité de nommer et de récolter 2 plantes médicinales. Comme par exemple, la pervenche de Madagascar, qui pousse à l’état sauvage dans la cour de notre école !!